dimanche 6 octobre 2013

Sebes

Après une longue nuit de récupération je suis parti tôt ce matin car j'ai 140km à parcourir.
Petite fraîcheur du matin 

Par contre je chemine dans de très beaux paysages.


Le soleil, c'est quand même bon pour le moral.
Mais ça ne suffit pas. Un petit café, pizza après mes premiers 40km c'est sympa aussi.
Et en prime picnic ce midi dehors sur une place du village d'Orastie.
Orastie

Quelques 40 km plus loin j'atteinds ma maison d'accueil au numéro 6.

Et là après avoir dégusté quelques produits alcoolisés locaux: l'alcool de myrtilles, l'alcool de vin, l'alcool de prune,  le vin blanc et le vin rouge...


... la discussion s'engage sur la politique. C'est super intéressant de constater qu'en Roumanie ils regrettent fortement l'époque Ceaucescu. Cela leur apportait un confort matériel minimum, une plus grande égalité. 
En Hongrie, pareil ils regrettent d'abord la Grande Hongrie ( qui englobait la Hongrie, la Croatie, une partie de la Roumanie, et j'en oublie) éclatée en 1920, en différents pays, par un traité signé en France au Château des Tuileries (si j'ai bien compris)
Il regrette aussi Tito pour les mêmes raisons que les roumains Ceaucescu.
J'en retiens que la liberté, l'autonomie, la compétition n'est pas forcément l'attente de tous. 
Et dans le monde du travail, la souffrance n'est elle tout simplement pas liée à la diminution du collectif au profit de l'individuel?
À suivre...


1 commentaire:

  1. Ce soir je suis un relais ☺ de Robert (notre voisin) qui fait beaucoup de vélo lui aussi même s'il ne passe pas de frontières :

    Bonjour,

    Je viens de lire les commentaires sur les 3 dernières étapes. Je crois qu'il va devoir changer de pneu qui après 2000 km est lisse (je suppose le pneu arrière qui supporte plus de poids que le pneu avant). La réorganisation des frontières Hongrie-Roumanie-Serbie a été définitive par le traité signé au Trianon en 1920, les Tuilleries avaient brûlées pendant le Commune en 1870, les accords de Yalta en 1945 n'ont pas modifié grand chose. Conclusion, minorités hongroises en Serbie, Roumanie et aussi Slovaquie, ce qui peut un jour ou l'autre poser des problèmes. Alain traverse des régions très diversifiées.
    A plus
    Robert

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