Je me sens bien dans cet état de nomade. Mais alors vais je pouvoir m'arrêter à Astrakhan?
Après plus d'une quinzaine de kilomètres pour sortir d'Odessa, je comprends où sont logés ses 1,5 millions d'habitants.
La route est agréable, en bon état et longe de plus ou moins loin la mer noire.
Je fais même mon picnic à Yuzhne, ville nouvelle faite d'immeubles et conçue avec des espaces piétons très importants.
En croquant dans mon pain, accompagné d'une super salade de choux à mi chemin entre la choucroute et choux rouge, ma foi assez bon, j'observe.
Beaucoup de familles se promènent, jouent avec leurs enfants dans ces grands espaces. Tous profitent de ce beau dimanche ensoleillé.
2 ème arrêt au 80 ème km pour boire un café sur le bord de la route. Quand s'arrête une équipe de foot et ma présence les intrigue.
La communication est difficile, mais avec sourires et gestes ils comprennent que je viens de France pour aller à Astrakhan.
Leurs références françaises: Aznavour mais je pense qu'il y avait 2 arméniens et Patricia Kaas.
Même si l'anglais est la première langue enseignée, à partir de 9 ans si j'ai bien compris, ils sont vraiment rares ceux qui le parlent.
Effectivement sourire, crée une forme de relation mais c'est un peu juste. Oui je sais: 70% de la communication passe par le non verbal mais pour l'ingénieur que je suis j'ai quand même l'impression que le tuyau du non verbal est un peu juste pour satisfaire nos curiosités réciproques.
Je profite d'un beau coucher de soleil avant de me glisser sous ma tente pour une nuit sans doute fraîche.
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