Serdyte (30 octobre)

C'est mon troisième jour de repos depuis  le début, tout au moins au niveau physique.

C'est une super journée, car j'ai partagé la vie de tous les jours accompagné d'un apprentissage intensif du russe.

Nous avons tout d'abord fait le marché dans le village d'à coté à 7 km en prenant le bus.

C'est l'occasion de mettre en pratique mes premières phrases de russe.

Puis retour au village et photographie devant la gare avec le nom de la ville Serdyte.

Puis préparation du barbecue, eh oui internet a annoncé du soleil, mais je n'ai vu qu'un brouillard intense.

Peu importe le barbecue est lancé:

Et préparation de la table dehors:

Avant de faire une ballade nocturne à 16h30!!! pour aller voir .... des autruches.

A suivre...

Serdyte (29 octobre)

Après des étapes en ville me voilà en route pour la campagne.

 

Je ralentis dans un village et je me fais aborder par un homme qui m'invite dans sa maison.

Il m'offre le café, des gâteaux, des oranges confites et me fait visiter.

Nous communiquons un tout petit peu puis je reprends ma route.

Voilà le village où je m'arrête:

Puis la rue:

Puis la maison avec sa super salle de bain:

Eh oui je me souviens que très jeune j'ai du connaître ce type d'aménagement chez mes grands parents.

L'accueil est très chaleureux et après avoir lancé le chauffage central

Je fais quelques heures de russe intensives autour d'un long dîner avec une bouteille de Martini comme boisson.

 En effet dans l'est de l'Ukraine le russe est plus utilisé que l'Ukrainien.

A suivre...

Donetzk (28 octobre)

Après une petite journée de route, 60 km, je suis au rendez vous avec Anna qui me laisse les clés de son appartement avant de repartir au travail.

Voilà mon chez moi:

C'est exactement le même appartement qu'à Dnipropetrovsk, d'autres avant nous avaient inventé la standardisation!!!

Après quelques opérations pour sécher mon matériel je pars à la découverte de la ville.

Le foot est passé par là:

Lénine aussi et il garde un œil sur MacDonald:

Et au détour d'une rue une marchande de poisson! Bon ça va il fait plutôt frais ici:

Et Anna comme beaucoup de couchsurfer voyage beaucoup et a envie de voyager encore plus.

Elle a été volontaire lors du championnat d'europe de foot à Donetzk pour aider l'équipe espagnole à trouver une solution à tout leurs problèmes.

Couchsurfing = voyage, et au travers de l'approche de chacun sur le voyage nous nous découvrons.

PS: il est possible que ma prochaine connexion WiFi soit à Taganrog en Russie le 1er novembre. (Mon visa russe démarre le 1er novembre)

A suivre...

Krasnoarmiisk (27 octobre)

Rapide message car j'ai roulé, j'ai déjeuné dans ce que nous nommerions un "routier":

Car il est placé au milieu de nulle part et seuls les chauffeurs s'y arrêtent.

Le déjeuner que j'ai pris est à peu près le déjeuner type:

Soupe avec morceaux de viande, purée et viande en sauce. Cela aurait pu être complété d'une salade de choux.

Puis la route

avec le leurre de trouver un Hotel à Krasnoarmiisk, car cela semblait une grande ville. Mais non, alors direction un coin tranquille pour la tente. 

Petite soirée avec Anna Karenine dont j'ai terminé la première partie. Cela me prépare à l'ambiance russe que je devrais découvrir dans 3 ou 4 jours.

J'ai le même sentiment que j'ai eu il y a 30 ans quand j'ai voyagé seul en Chine. Difficile de lire les panneaux, donc de trouver hôtels, ... , difficile de communiquer et comme en Chine la femme du restaurant m'a emmené en cuisine pour que je choisisse les plats. 

A suivre...

Pavlorahd (26 octobre)

Les journées se suivent et ne se ressemblent pas.

Aujourd'hui belle route et temps correct.

Ce midi je m'arrête sur ce qui me semble être une auberge et dès que j'ai posé le pied à terre pour me renseigner je me fais inviter à m'assoir à une table en train de se préparer par un couple avec leur chauffeur de taxi. 

Au menu assez standard maintenant: une assiette de tomates aigres douces, pour picorer, une assiette de pommes de terre persillées avec saucisses et morceaux de bœuf cuits au barbecue.

Et comme vous le devinez, une bouteille de whisky italien eh oui était l'alcool du déjeuner. (Le chauffeur de taxi n'en a pas bu une goutte).

Bien 1h30 plus tard il me propose une excursion avec le taxi.

C'était pour voir un élevage de:

Straus.

Et l'homme est plutôt partageur:

Il partage ce qu'il reste de son whisky.

Et voilà et dans le registre des bonnes nouvelles, 25 km plus loin je trouve un hôtel avec WiFi.

La route continue et s'il n'y avait pas quelques océans de ci de là cela serait facile de faire le tour de la terre. Il n'y a pas de rupture au passage des frontières et rouler à vélo permet de sentir le côté artificiel de ces limites d'état. 

A suivre.. 

Dnipropetrovsk (24 et 25 octobre))

Je viens d'arriver à Dnipropetrovsk, après 2 jours de route.

La route s'améliore progressivement au fur et à mesure que je me rapproche des grandes villes du Nord.

Hier route tranquille avec même une petite auberge où je peux déjeuner et prendre le temps de continuer mon cahier de voyage.

Après une nuit sous la tente, j'ai tranquillement roulé ce matin à la fraîche et j'ai profité d'une pause café différente.

Café avec une sorte de chausson à la viande bien chaud et conservé dans la marmite derrière. C'est vraiment bon!! 

Un homme s'arrête boire un café et évidemment interpellé par mon vélo il engage la "discussion". Il me propose même de m'emmener avec sa fourgonnette chez lui pour m'héberger. Je n'en reviens pas, mais ce soir je suis hébergé à dnipropetrovsk. Et de plus faire une partie de voyage en voiture, je ne crois pas que j'en ai envie.

J'aime atteindre les 10 derniers centimètres d'un sommet en montagne comme j'ai envie de faire 100% du voyage sur mon vélo. 

Puis nouvelle grande ville, Dnipropetrovsk, 3ème ville d'Ukraine avec 1,3 millions d'habitants.

Il y avait une grande usine de fusées.

Ses grandes avenues

Et ce soir après avoir pris le marshrutkas petit bus, pour aller en ville nous faisons une longue ballade au bord de la Dinpro.

Vitalina voyage beaucoup et revenait d'un voyage dans les Balkans.

J'ai découvert l'autre aspect de l'espace Shengen, car pour obtenir un visa pour ces pays, nos pays d'europe de l'ouest, c'est difficile. En tout cas célibataire, qui travaille en free lance avec peu d'argent sur son compte ça lui semble très impossible.

J'apprends aussi quelques mots d'ukrainiens pour faciliter mes futurs contacts.

PS: les connexions WiFi sont rares donc à priori mon prochain message partira de Donetzk dans 2 jours.

A suivre...

 

Kryvyi Rih (23 octobre)

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Ce matin le temps est gris, sec et froid.

Même si les routes sont rectilignes, les voitures ou les camions ne roulent pas trop vite. Cela s'explique certainement pour partir par le médiocre qualité du revêtement. Contrairement à la Roumanie où je voyais très fréquemment des contrôles radar, où la police était présente dans tous les villages, ici j'ai rarement vu de policiers sur la route. 

Je fais ma pause dans un de ces points de regroupement que sont les gares routières.

Au menu: café et excellente galette â la viande

Puis arrivée sur Kryvyi Rih: ville industrielle. Merci Mac Do pour son WiFi.

Puis je roule vers l'adresse indiquée par mes hôtes à 10km du centre.

Et j'arrive dans cet ensemble d'immeuble.

 

Et là Ouaouh, quel accueil pour ma première famille en Ukraine.

Je suis le premier couchsurfer, dans cette logique: puisque nous ne pouvons pas voyager faisons venir le voyage chez nous.

Elle est créatrice de support de communication et lui est architecte.

Nous passons une super soirée avec de la bière brune et du vin rouge doux de Crimée.

Les grecs ont laissé 4 villes vestiges en Ukraine.

Aujourd'hui il y a peu d'immigration en Ukraine, peut être à part Kiev et venant de Marseille cela est très frappant car je n'ai jamais vu de noirs, de chinois, ...

A suivre...

Novyi Buh (22 octobre)

J'ai bénéficié aujourd'hui d'une superbe journée estivale.

Les routes sont droites, droites au milieu de champs avec un horizon très lointain.

La température clémente m'a permis de rouler à partir de 11h en tee shirt. J'ai profité de ce petit sursis d'été.

Et ce midi après avoir tourné un peu dans le village de Bashtanka pour chercher mon option déjeuner je tombe sur ce lieux:

Avec à l'intérieur :

C'était comme un buffet pour une fête, mais bonne surprise j'ai pu déjeuner là.

Les seules boissons sur la table sont vodka, cognac et café. 

L'habitude est de boire un verre de ces alcools en mangeant.

Les deux ukrainiennes tentent de m'expliquer ce que je vois. Les différents plats sont alléchants et j'ai aimé la viande dans une sorte de sauce tomate avec une salade de radis et une autre aux champignons. C'est très bon. 

Les crêpes au fromages pour le café.

Me voilà prêt à repartir.

Dans cette route j'ai pris le temps de photographier cela:

Humour ou sérieux?

Car le genre ici c'est plutôt cela:

Et voilà ma route ne s'arrêtera pas dans un hôtel mais dans mon hôtel particulier préféré.

Et le coucher de soleil du soir:

A suivre...

Mykolaiv

C'est ma première nuit en tente où je dors vraiment très bien. Mes peurs disparaissent et je profite de ces moments.

J'ai décidé de ne plus rouler au plus vite sinon je vais piétiner à Astrakhan. 

Alors j'ai fait un stop dans cette ville, dernière fois où la mer noire est visible car un bras de mer entre d'une trentaine de km dans les terres.

Mykolaiv est aussi avec une grande rue piétonne

 et un marché organisé sur le même principe qu'à Odessa avec ses petites échoppes.

Pour ceux que les prix intéressent: 10 hryvnia = 1€

J'ai hâte d'être héberge dans ma première famille ukrainienne et ça doit être après demain soir à Kryvyi.

A suivre...

Nechayane (20 octobre)

J'ai retrouvé avec plaisir ce matin mon vélo pour un trajet ensoleillé. 

Je me sens bien dans cet état de nomade. Mais alors vais je pouvoir m'arrêter à Astrakhan?

Après plus d'une quinzaine de kilomètres pour sortir d'Odessa, je comprends où sont logés ses 1,5 millions d'habitants.

La route est agréable, en bon état et longe de plus ou moins loin la mer noire.

La mer attire les touristes et tant que la mer n'est pas loin je reste dans des zones plus ou moins urbanisées.

Je fais même mon picnic à Yuzhne, ville nouvelle faite d'immeubles et conçue avec des espaces piétons très importants.

Et un accès à la plage bien aménagé.

En croquant dans mon pain, accompagné d'une super salade de choux à mi chemin entre la choucroute et choux rouge, ma foi assez bon, j'observe.

Beaucoup de familles se promènent, jouent avec leurs enfants dans ces grands espaces. Tous profitent de ce beau dimanche ensoleillé.

2 ème arrêt au 80 ème km pour boire un café sur le bord de la route. Quand s'arrête une équipe de foot et ma présence les intrigue.

La communication est difficile, mais avec sourires et gestes ils comprennent que je viens de France pour aller à Astrakhan.

Leurs références françaises: Aznavour mais je pense qu'il y avait 2 arméniens et Patricia Kaas.

Même si l'anglais est la première langue enseignée, à partir de 9 ans si j'ai bien compris, ils sont vraiment rares ceux qui le parlent.

Effectivement sourire, crée une forme de relation mais c'est un peu juste. Oui je sais: 70% de la communication passe par le non verbal mais pour l'ingénieur que je suis j'ai quand même l'impression que le tuyau du non verbal est un peu juste pour satisfaire nos curiosités réciproques.

Je profite d'un beau coucher de soleil avant de me glisser sous ma tente pour une nuit sans doute fraîche.

A suivre...

Odessa (Visite)

Quelle belle ville, ou peut être tout simplement un ville. Après mes 4 premiers jours en Ukraine où je trouvais de quoi survivre, sans pouvoir me faire servir un café dans un endroit agréable, effectivement cette ambiance me repose.

Ma priorité de ce matin est de changer les pneus de mon vélo.

Le gardien de sécurité, après son service de 24h ( il a maintenant 2 jours de repos), m'a accompagné pour trouver les pneus.

Les ukrainiens globalement ne parlent pas anglais, n'ont pas envie de faire d'effort donc sont plutôt service minimum au niveau accueil.

Ce gardien, et d'autres comme celui qui s'est arrêté sur la route, quand à un carrefour je tentais avec ma boussole et ma carte de trouver ma route pour m'aider. 

Depuis le début de mon voyage l'Ukraine me semble plus dur comme pays.

Ici pas de magasins de vélo, juste des échoppes sur une grande zone où on trouve de tout.

Retour en tram vers l'hôtel.

Il est 11h30 quand mon vélo est prêt à repartir.

Alors c'est parti pour la visite.

C'est une ville portuaire très agréable a visiter et qui est ouvert sur la mer comme Marseille.

2014km ?? Il doit y avoir des raccourcis car j'ai 3263 km à mon compteur!!

Et bien sûr je suis allé voir si la poussette était encore là.

Ce film, Le cuirassé Potemkine a dû me marquer car je me souviens parfaitement de la descente de l'escalier de la poussette.

Autre point amusant de la visite:

Un cœur avec des cadenas, et je me demandais bien ce que c'était.

Et par hasard j'ai eu l'explication:

Ce couple de mariés est venu mettre un cadena sur ce cœur,  c'est beau non?

Bon c'est pas le tout, je m'habitue au confort de cette ville mais il me reste 1755 km à faire, donc je vous laisse j'ai mes valises à faire.

À suivre...